EXERCICE
EXERCICE 1:1-Lisez les textes et identifiez leurs types.
1-De son vrai nom: Henri Bayle, Stendhal est né en 1783. Cruellement éprouvé à l'âge de sept ans par la mort de sa mère, il est élevé par sa tante. Entre en 1796 à l'Ecole Centrale de Grenoble, Stendhal y fait des brillantes études. Son roman «Le Rouge et le Noir» est publié en 1831. (Dictionnaire : Larousse)
2-Montez donc, flottez donc, roulez, roulez, flammes,
Oiseaux, vagues, rayons, vapeurs, parfumes et voix!
Terre, exhale ton souffle! Homme, élève ton âme!
Montez, flottez, roulez, accomplissez vos lois! (Lamartine)
3-La tragédie: est un conflit entre des héros historiques ou légendaires. La seule issue possible au conflit tragique est la destruction des forces en présence par la mort des héros ou de leurs proches. (Encyclopédie : Larousse)
4-L'appartement est silencieux. Il n'y a personne. Ils sont partis. Leurs vestes et leurs casquettes ne sont plus sur la banquette de l'entrée. Il y a du désordre, de la sciure de bois par terre, la boîte à outils est ouverte, des outils sont épars sur le parquet. (Nathalie Sarraute)
5-Une certaine conception du monde place dans le passé l'âge d'or de l'humanité. Tout aurait été donné à l'homme dans le paradis terrestre, et tout serait au contraire pénible de nos jours. En réalité, tous les progrès actuels de l'histoire et de la préhistoire confirment que la nature est dure pour l'humanité. Le lait «naturel» des vaches «naturelles» donne la tuberculose. (Jean Fourastié)
6-Elle retourne en arrière. Elle redescend vers le lit du torrent. Elle arrive en bas. Elle est très fatiguée. Lentement, elle marche sur les chemins de sable. Elle va jusqu'à l'eau de la fontaine. Elle baigne son visage et ses mains. (Le Clezio)
7-De mes fenêtres, je vois
8-Etant arrivé à la porte du cabinet, elle s'y arrêta quelque temps. Elle prit la clef, et ouvrit en tremblant la porte du cabinet. D'abord, elle ne vit rien parce que les fenêtres étaient fermées; après quelques moments, elle commença à voir que le plancher était tout couvert de sang caillé. (Charles Perrault)
9-En 1992, il y eut, sur les routes de France, 534 morts et 7864 blessés de moins qu'en 1991, annonce la sécurité routière.
10-La plupart des affections des branches s'accompagnent de perturbations des sécrétions locales. Le mucus, protecteur physiologique de la muqueuse, qui normalement est limpide et fluide, devient plus abondant, épais. Cette hyperviscosité
11- médicament est un produit qui agit sur votre santé. Respectez vigoureusement l'ordonnance de votre médecin et le mode d'emploi qu'il vous a prescrit. Suivez les conseils de votre pharmacien. N'arrêtez pas de votre propre initiative le traitement. (Notice pharmaceutique)
12-Julien était un petit jeune homme de dix-huit ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, les joues pourpres et un nez aquilin, de grands yeux noirs. Ses cheveux châtain foncé plantés fort bas lui donnait.
13-nMonsieur Sorel appela Julien deux ou trois fois. L'attention que le jeune homme donnait à son livre plus que le bruit de la scie, l'empêcha d'entendre la terrible voix de son père, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l'arbre et de là sur la poutre. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien, un second coup aussi violent donné sur la tête, lui fit perdre l'équilibre. Il allait tomber, mais son n père le retint de la main. (Stendhal)
EXERCICE2 :
A -Identifiez le champ lexical auquel appartient chaque série de mot et repérez un intrus chacune d’elle : --Sentir Arome –Odeur –odorant –parfum –Flairer -murmure- Fermenter. –Céder- se révolter –amour –jalousie- affection- haineux. – Goûter- Repas –Gastronomie –Bouche – Estomac – Bras.
B- Identifier dans le texte un champ lexical de la nature ;et un champ lexical des perceptions sensorielles. Les souvenirs affluait par longues vagues : toute les odeurs de bois, l’âcreté du terrain mouillé sur quoi fermentent les feuille mortes, l’arôme farineux d’un champignon écrasé en passant ;tous les murmures ,tous les froissements ,toutes les envolées dans les branches ,les fracas d’ailes traversant les futaies*,les essors*,au ras des sillons ;et tous les cris des crépuscules,la crécelle rouillée des coqs –faisans ,les rappels croisés des perdrix ,les piaulements courts des tourterelles ,et déjà ,dans la nuit commençante ,le grincement qui approche et passe à frôler votre tête avec le vol de la première chevêche* en chasse . Maurice Genevoix, Raboliot, E d Grasset, 1925
-EXERCICE 3:
A- Connotez les mots de la liste suivante : fleur – nuit - Route –Bleu- Arbre – Feu –Le soleil -Jean d’Arc –Zidane- Agadir- Bagdad- Om kaltoum- Le courbeau -le hibou – Le lait- L’âne – Le lion-La gazelle- le loup. B- Donnez des mots qui connotent les concepts suivants : La richesse- La pauvreté – La mort – La liberté.
EXERCICE4 :
1) Identifier les figures de styles
1. -« Ton bras est invaincu mais non pas invincible. »
2. -« À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. »
3. -Va, cours, vole, et nous venge. -
4. -Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !
5. Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore !-
6. -. ‘Cette femme est littéralement un papillon' ;
7. -‘L'homme qui m'a indiqué le chemin est un ours' ;
8. -‘La méditation est une fenêtre donnant une vue sur l'esprit
9. -Le cœur de la Belgique est Bruxelles' ;
10. -‘La métaphore est l'or de la rhétorique ;
11. -C'est vraiment pas mal !
12. -Un homme entre dans un bar, il prend une chaise, la fracasse sur une table, lance les débris vers les bouteilles rangées derrière le comptoir. Là, un client s'exclame: «ce n'est vraiment pas un gentleman.»
13. -Celle de Georges Bush au sujet de l'Iraq : "Nous ne sommes pas en train de gagner la guerre".
14. -Je vois un port rempli de voiles et de mâts [Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Parfums exotiques »]
15. -Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur. [Victor Hugo, Demain, dès l’aube…]
16. -Le "mercure" pour parler de la température (contenu du thermomètre)
17. -Les fronts audacieux des palais romains.
18. -Elle nous a quittés. » au lieu de dire « Elle est morte. »
-« On l'a remercié hier. » Pour dire « On l'a renvoyé hier. »
-« une longue maladie » au lieu de, par exemple, « un cancer »
-« On l'a remercié hier. » Pour dire « On l'a renvoyé hier. »
-« une longue maladie » au lieu de, par exemple, « un cancer »
19. -Je veux qu'un beau chagrin à pas lents me consume,Qu' il me fasse à longs traits goûter son amertume ;Je veux, sans que la mort ose me secourir,-Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir.
20. -Lui regarde en avant, je regarde en arrière
21. -Je l'aime, je le chéris, je l'adore
22. -Je suis mort de faim
23. -Les frontières de l'illimité
24. -Cette obscure clarté qui tombe des étoiles
Enfin avec le flux nous fait voir trente voiles ;
Enfin avec le flux nous fait voir trente voiles ;
25. -le conseiller des grâces (« le miroir ») et les commodités de la conversation (« les fauteuils.
26. -Ce joueur n'est pas doué.
27. -cette jeune fille jolie comme un Coeur.
28. -la musique est la langue universelle de l'humanité.
29. -l'ambition enivre plus que la gloire.
30. -tu es ma joie, tu es ma vie.
31. -Abdelhalim était un rossignol.
32. -il porte le soleil noir de la mélancolie.
33. -mon bien s'en va et à jamais il dure.
34. -l'argent est un bon serviteur et aussi un mauvais maître.
35. -la vie est un vaste atelier ou on ne chôme jamais.
36. -la capitale spirituelle accueille le festival des musiques sacrées.
37. -Rabat a donné son accord sur le projet.
38. -la guerre entre le mal et le bien.
39. -je vis les arbres s'éloigner en agitant leur bras.
40. -la place a éclaté de bruit.
41. -j'ai une pensée une conviction une certitude.
42. cet homme n'est pas manqué de courage. 44--le travail de la terre a besoin de bras jeunes et robustes. 45-tu m’as fait attendre pour 3heures, merci c'est gentil de votre part. 46--Et lions au combat il meurt en agneaux. 47-Je suis rouge comme un bœuf écorché. 48-Je vis les arbres s’éloignés en agitant leur bras. 49-La musique est la langue universelle de l’humanité. 50-Tu la ligne de mon destin 51-Tel père tel fils. 52-Ce garçon est sage comme une image. 53-Afibel belle comme le jour 54-Le monde de la chanson se renforce par la naissance d’une étoile 55- Cette vielle vipère est toujours derrière les querelles du foyer. 56-Le chagrin me visite de temps en temps. 57-Cela fait plaisir d’être réveillé le matin par les gazouillements d’un bébé. -Il nage mieux qu’un poisson dans l’eau. 58-Il mange sauvagement, on dirait un ogre. 59- Les pieds de la montagne. 60-Les ténèbres de l’ignorance.
2) Dans les phrases suivantes, identifier le comparé, l’outil de comparaison et le comparant. -Karim est malin comme un singe. -Il nage bien on dirait un poisson -Omar est plus intelligent que Ahmed. -Fatima est ennuyeuse comme la pluie.Quel est le type de métaphore -La guerre civile est une de ces maladies compliquées. -une mer de sable. -C’est un vrai ogre.
3) Identifier les figures de styles :
1-Les voix des enfants sont gaies comme des chants d'oiseau.
2. Elle a des yeux d'émeraude
2- Les feuilles crient sous nos pas en automne
2- Les feuilles crient sous nos pas en automne
3-La ville lumière (Paris) attire tous les ans des millions de touristes.
4-.Puis-je espérer que vous accepterez un coeur qui vous adore.
5- L'avarice perd tout en voulant tout gagner (La Fontaine ).
6-Un silence assourdissant envahissait l'espace.
7- Avec tes mauvaises notes, tu peux être fier de toi!
8- Il a versé un torrent de larmes
9-Le feu a brûlé des arbustes, des champs, puis la colline entière.
4-.Puis-je espérer que vous accepterez un coeur qui vous adore.
5- L'avarice perd tout en voulant tout gagner (
6-Un silence assourdissant envahissait l'espace.
7- Avec tes mauvaises notes, tu peux être fier de toi!
8- Il a versé un torrent de larmes
9-Le feu a brûlé des arbustes, des champs, puis la colline entière.
10-Quand les fils de novembre nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud écoutez-le chanter
Quand le vent est au rire quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud écoutez-le chanter
11-Ils étaient usés à quinze ans, Ils finissaient en débutant
12-Les mariniers me voient vieillir, Je vois vieillir les mariniers
13-Ils parlent de la mort comme tu parles d'un fruit
14-Les vieux ne bougent plus (...) leur monde est trop petit. Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
15-C'est le marché du siècle!"
16-"Ce petit vin n'est pas mauvais!"
16-"Ce petit vin n'est pas mauvais!"
17-Nous parlons en silence, D’une jeunesse vieille"
18-Le brin d'herbe sacré qui nous donne le pain.
19- Qui fait ses petites affaires .Avec son petit chapeau. Avec son petit manteau .Avec sa petite auto.
20-Et ma jeunesse est morte ainsi que le printemps.
21-Mettez du tigre dans votre moteur!" (Slogan publicitaire)
22-J'ai bu un verre de trop!"
23-Elle travaillait au Pentagone
24-"On lui a offert un Balzac pour son anniversaire."
25-Ils ont croisé le fer". (=des épées qui étaient en fer)
26-a lune marche sur le pré, .Tout doucement, les yeux baissés."
27-Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois 28-« Ton bras est invaincu mais non pas invincible. » 29-Va, cours, vole, et nous venge. 30- 32-Cette femme est littéralement un papillon’, 33-L'homme qui m'a indiqué le chemin est un ours' 34-La méditation est une fenêtre donnant une vue sur l'esprit 35-Le cœur de la Belgique est Bruxelles’. 36-La métaphore est l'or de la rhétorique 37-C'est vraiment pas mal ! 38-Un homme entre dans un bar, il prend une chaise, la fracasse sur une table, lance les débris vers les bouteilles rangées derrière le comptoir. Là, un client s'exclame: «ce n'est vraiment pas un gentleman.» 39-Celle de Georges Bush au sujet de l'Iraq : "Nous ne sommes pas en train de gagner la guerre. 40--Je vois un port rempli de voiles et de mâts 41-Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur. [Victor Hugo, Demain, dès l’aube…]
42-Le "mercure" pour parler de la température (contenu du thermomètre) 43-Les fronts audacieux des palais romains. 44-« Elle nous a quittés. » Au lieu de dire « Elle est morte. » 45-« On l'a remercié hier. » Pour dire « On l'a renvoyé hier. »
46-« une longue maladie » au lieu de, par exemple, « un cancer » 47-Je veux qu'un noir chagrin à pas lents me consume, Qu’ il me fasse à longs traits goûter son amertume ; Je veux, sans que la mort ose me secourir
46-« une longue maladie » au lieu de, par exemple, « un cancer » 47-Je veux qu'un noir chagrin à pas lents me consume, Qu’ il me fasse à longs traits goûter son amertume ; Je veux, sans que la mort ose me secourir
48-Lui regarde en avant, je regarde en arrière 49-Je l'aime, je le chéris, je l'adore 50-Je suis mort de faim 51-Les frontières de l'illimité 52-Cette obscure clarté qui tombe des étoiles53-le conseiller des grâces (« le miroir »)
54-Ce joueur n'est pas doué. 55-cette jeune fille jolie comme un Coeur. 56-la musique est la langue universelle de l'humanité. 57-tu es ma joie, tu es ma vie. 58-Abdelhalim était un rossignol. 59-il porte le soleil noir de la mélancolie. 60-mon bien s'en va et à jamais il dure. 61-l'argent est un bon serviteur et aussi un mauvais maître. 62-la vie est un vaste atelier où on ne chôme jamais. 63-la capitale spirituelle accueille le festival des musiques sacrées. 64-Rabat a donné son accord sur le projet. 65-la guerre entre le mal et le bien. 66-je vis les arbres s'éloigner en agitant leur bras. 67-la place a éclaté de bruit. 68- j'ai une pensée une conviction une certitude 69- 69- Cet home n'est pas manqué de courage. 70-le travail de la terre a besoin de bras jeunes et robustes. 71--tu m’as fait attendre pour 3heures, merci c'est gentil de votre part. 72-Et lions au combat il meurt en agneaux.
73-,-Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir.
74-Mieux vaut être fou avec tous que être sage tout seul.
75-Le sage ne dit pas ce qu’il sait, le sot ne sait pas ce qu’il dit.
76-La presse est la racine du mal.
77- Ce colosse, tel une montagne inébranlable.
78- Allons à la taverne boire un verre.
79- Nous admirons tous aujourd'hui la femme du Premier ministre canadien
80-Tous les étudiants doivent prêter la main pour terminer le ménage à la résidence
81- Comme elle est magnifique, cette femelle du cheval !
82- En entrant dans le magasin Au bonheur des dames, les clientes n'ont vu qu’une montagne de linge blanc
83- La directrice demande à la classe de se dégourdir.
84-Le tramway, un genre de girafe obèse"
85- "Le poète est semblable au prince des nuées"
86- Lisez ce Molière pour demain. 87- Le fermier a acheté vingt têtes de bétail.
88-Un frisson long semblable au vent qui prend, d'arbre en arbre
89- La nuit a tout effacé mes anciennes traces.
90- Le prêtre n'a vu qu'une dizaine d'âmes dans l'église.
4) Lisez attentivement ce texte et relevez e les figures de style « Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d'abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes cinq à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d'hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu'il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum, chacun dans son camp, il prit le parti d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d'abord un village voisin ; il était en cendres : c'était un village que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. » Candide, Voltaire.
ANTIGONE :
Question pour mieux comprendre l’œuvre :
1-Quel est l’auteur de cette œuvre ?
2-Est-ce qu’il s’agit d’une tragédie ?
3-Est-ce qu’on montre la mort sur la scène du théâtre ?
4-Quels sont les personnages de la pièce ?
5-Comment meurent les personnages d’Antigone ? Pourquoi ?
6-Pourquoi Le roi a interdit l’enterrement de Polynice ?
7-Pour quoi Antigone a essayé d’enterrer son frère malgré l’interdiction du roi ?
8-Avec quoi Antigone a essayé d’enterrer son frère ?
9-C’est quoi la règle de trois unités dans la tragédie classique ?
10-Est-ce qu’Anouilh a respecté les formalités de la tragédie classique ?
11-est ce qu’Ismène A accepté le projet d’Antigone ?
12-Est-ce qu Antigone a épousé Hémon ?
13- Est-ce qu’Antigone a eu un enfant d’Hémon ?
14-C’est qui Douce ?
1SUJET
La porte s'ouvre Ismène entre
Ismène dans un cri : Antigone
Antigone:Qu est ce que tu veux toi aussi?
Ismène:Antigone pardon, Antigone, tu vois je viens, j'ai du courage, j'irai maintenant avec toi !
Antigone:ou iras –tu avec moi?
Ismène:Si vous la faites mourir, il faudra me faire mourir avec elle.
Antigone: ah non pas maintenant .Pas toi!c'est moi seule
Ismène: je ne veux pas vivre si tu meurs .je veux pas rester sans toi.
Antigone: tu as choisi la vie moi la mort .laisse –moi maintenant avec tes jérémiades .il fallait y aller ce matin a quatre pattes .il fallait gratter la terre avec tes ongles pendant qu'ils étaient tous prés et se faire empoigner par eux comme une voleuse.
Ismène: et bien, j'irai demain !
Antigone: Tu l'entends Créon ? Elle aussi .Qui sait si cela ne va pas prendre à d'autre encore .en m'écoutant ? Qu'est ce que tu attends pour me faire taire. Qu'est ce que tu attends pour appeler tes gardes? Allons, Créon, un peu de courage, ce n'est qu'un moment à passer, allons cuisinier puisqu'il le faut!
Créon .crie soudain:Gardes!
Compréhension:
1-presenter l'auteur du texte. Et l'œuvre.
2-situez le passage dans l'œuvre.
3-relevez du texte deux didascalies.
4-qui ce qui montre que ce passage est le début d'une nouvelle scène?
5-Quelle est la déférence entre le crie d’Ismène le cri de Créon ?
7-Quel est l'origine du conflit entre Créon et Antigone.
8-Isméne est hésitante .Chercher ce qui montre la crédibilité de ce jugement. 9-Relevez les figures de styles.
10- Antigone donne une image caricaturale du roi .repérez. Quelle l'objectif d'Antigone on utilisant ce ton avec Créon?
11-"qui ce tu attend pour appeler tes gardes?" Qu'exprime l'interrogation dans cette phrase ?
12-Antigone a le sens du sacrifice relever ce qui montre.
13-Isméne aime beaucoup sa sœur repérez ce qui montre
14-ce passage est tragique ou bien dramatique? Justifiez
15-"Antigone pardon. Antigone tu vois je viens .J'ai des courages maintenant. J'irai avec toi maintenant."
a- ou Ismène veut allez avec sa sœur?
b- est ce qu'Antigone a accepté? Justifier votre réponse.
SUJET 2
ANTIGONE, lui dit soudain. : Ecoute...
LE GARDE : Oui.
ANTIGONE : Je vais mourir tout à l'heure.
Le garde ne répond pas. Un silence. Il fait les cent pas. Au bout d'un moment, il reprend.
LE GARDE D'un autre côté, on a plus de considération pour le garde que pour le sergent de l'active. Le garde, c'est un soldat, mais c'est presque un fonctionnaire.
ANTIGONE : Tu crois qu'on a mal pour mourir ?
LE GARDE : Je ne peux pas vous dire. Pendant la guerre, ceux qui étaient touchés au ventre, ils avaient mal. Moi, je n'ai jamais été blessé. Et, d'un sens, ça me nui pour l'avancement.
ANTIGONE : Comment vont-ils me faire mourir?
LE GARDE : Je ne sais pas. Je crois que j'ai entendu dire que pour ne pas souiller la ville de votre sang, ils allaient vous murer dans un trou.
ANTIGONE : Vivante?
LE GARDE : Oui, d'abord.
Un silence. Le garde se fait une chique.
ANTIGONE : O tombeau! O lit nuptial ! O ma demeure souterraine !... (Elle est toute petite au milieu de la grande pièce nue. On dirait qu'elle a un peu froid. Elle s'entoure de ses bras. Elle murmure
Questions :
1- Situation dans l'oeuvre 2- Relevez les Champs lexicaux 3- Relevez les Figures de style 4-Relevez les verbes et classez les :
Verbes | Temps | Modes |
SUJET 3
Ismène: J'ai bien pensé toute la nuit. Tu es folle.
Antigone: Oui.
Ismène: Nous ne pouvons pas.
Antigone, après un silence, de sa petite voix. Pourquoi?
Ismène: Il nous ferait mourir.
Antigone: Bien sûr. Lui, il doit nous faire mourir, et nous, nous devons aller enterrer notre frère.
C'est comme cela que ç'a été distribué. Qu'est ce que tu veux que nous y fassions?
Ismène: Je ne veux pas mourir.
Antigone (doucement): Moi aussi j'aurais bien voulu ne pas mourir.
Ismène: Ecoute, j'ai bien réfléchi toute la nuit. Je suis l'aînée. Je réfléchis plus que toi. Toi, c'est ce qui te passe par la tête tout de suite, et tant pis si c'est une bêtise. Moi, je suis plus pondérée. Je réfléchis.
Antigone: Il y a des fois où il ne faut pas trop réfléchir.
Ismène: Si Antigone, Antigone. D'abord c'est horrible, bien sûr, et j'ai pitié moi aussi de mon frère,mais je comprends un peu notre oncle.
Antigone: Moi je ne veux pas comprendre un peu.
Ismène: Il est le roi, il faut qu'il donne l'exemple
Antigone: Oui.
Ismène: Nous ne pouvons pas.
Antigone, après un silence, de sa petite voix. Pourquoi?
Ismène: Il nous ferait mourir.
Antigone: Bien sûr. Lui, il doit nous faire mourir, et nous, nous devons aller enterrer notre frère.
C'est comme cela que ç'a été distribué. Qu'est ce que tu veux que nous y fassions?
Ismène: Je ne veux pas mourir.
Antigone (doucement): Moi aussi j'aurais bien voulu ne pas mourir.
Ismène: Ecoute, j'ai bien réfléchi toute la nuit. Je suis l'aînée. Je réfléchis plus que toi. Toi, c'est ce qui te passe par la tête tout de suite, et tant pis si c'est une bêtise. Moi, je suis plus pondérée. Je réfléchis.
Antigone: Il y a des fois où il ne faut pas trop réfléchir.
Ismène: Si Antigone, Antigone. D'abord c'est horrible, bien sûr, et j'ai pitié moi aussi de mon frère,mais je comprends un peu notre oncle.
Antigone: Moi je ne veux pas comprendre un peu.
Ismène: Il est le roi, il faut qu'il donne l'exemple
Jean Anouilh, Antigone, Table ronde
Compréhension :
1) Situez la scène.2) Quel est le lien de parenté liant les deux personnages?3) De quoi parlent-elles?4) Ont-elles le même point de vue? Justifiez leurs points de vue.5) Qu'est ce qui les rapproche et qu'est qui les oppose? 6) "c'est comme ç'a que cela a été distribué", distribué par qui? 7) Mettez cette phrase au discours indirect:
" Il nous ferait mourir" a dit Ismène.8) " Il faut qu'il donne l'exemple " a- Qu'est ce qu'elle exprime cette phrase?b- Remplacez 'il faut par un synonyme 9) Quelle est le genre de cette œuvre?
10) Qui est l'auteur de cette œuvre? Présentez-le en quelques lignes.
" Il nous ferait mourir" a dit Ismène.8) " Il faut qu'il donne l'exemple " a- Qu'est ce qu'elle exprime cette phrase?b- Remplacez 'il faut par un synonyme 9) Quelle est le genre de cette œuvre?
10) Qui est l'auteur de cette œuvre? Présentez-le en quelques lignes.
SUJET 4
Prologue de l'Antigone d'Anouilh
Voila. Ces personnages vont vous jouer l'histoire d'Antigone. Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu'elle va être Antigone tout à l’heure, qu'elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aime vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...Et, depuis que ce rideau s'est levé, elle sent qu'elle s'éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n'avons pas à mourir ce soir.
Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l'heureuse Ismène, c'est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d'Antigone. Tout le portait vers Ismène:son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus jolie qu'Antigone, et puis un soir, un soir de bal où il n'avait dansé qu'avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe ,il a été trouver Antigone, qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et lui a demandé d'être sa femme. Personne n'a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit 'oui' avec un petit sourire triste...L'orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d'Antigone. Il ne savait pas qu'il ne devrait jamais exister de mari d'Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.
Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c'est Créon. C'est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d'Oedipe, quand il n'était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Oedipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches et il a pris leur place.
Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s'il n'est pas vain de conduire les hommes. Si cela n'est pas un office sordide qu'on doit laisser à d'autres, plus frustes...Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu'il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.
La vieille dame qui tricote, à coté de la nourrice qui a élevé les deux petites, c'est Eurydice, la femme de Créon. Elle tricotera pendant toute la tragédie jusqu'a ce que son tour vienne de se lever et de mourir. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d'aucun secours. Créon est seul. Seul avec son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.
Ce garçon pâle, là-bas, qui rêve adossé au mur, c'est le Messager. C'est lui qui viendra annoncer la mort d'Hémon tout à l'heure. C'est pour cela qu'il n'a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres...Il sait déjà...
Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leur chapeau sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l'heure. Ils sentent l'ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et satisfaits d'eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu'à ce qu'un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l'arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.
Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où les deux fils d'Oedipe, Etéocle et Polynice, qui devaient régner sur Thèbes un an chacun à tour de rôle, se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville, Etéocle, l'aîné, au terme de la première année de pouvoir ayant refusé de céder la place à son frère. Sept grands princes étrangers que Polynice avait gagnés à sa cause ont été défaits devant les sept portes de Thèbes. Maintenant la ville est sauvée, les deux frères ennemis sont morts, et Créon, le roi a ordonné qu'à Etéocle, le bon frère, il serait fait d'imposantes funérailles, mais que Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals. Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.
Questions :
1-Relevez et présentez les personnages. 2- Est-ce que Créon est heureux d’être un roi ? Justifier votre réponse. 3-degagez les anachronismes apparus dans le texte. 4- les figures de styles utilisées dans les phrases suivantes : -n'est pas un office sordide qu'on doit laisser à d'autres, plus frustes - et il se lève, tranquille, comme un ouvrier . - Elle est bonne, digne, aimante - Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals. 5- Grâce à quoi connaît-on le décor ? Caractérisez-le. Justifiez son choix ? 6-Qui parle ? Est-il un personnage ? Quel est son rôle ? A qui s’adresse-t-il ? Quel vocabulaire montre qu’il est extérieur à l’action ? Quel est l’effet produit ? Quel est son niveau de langue ? Relevez et classez les termes qui permettent de présenter les personnages. Quelle est l’impression produite ? Y a-t-il un ton dominant ? Expliquez et donnez des exemples.
SUJET 5 :
Les gardes sont sortis, précédés par le petit page .Créon et Antigone sont seul face a face
Créon : as-tu parlé de ton projet Antigone : Non. Créon : As-tu rencontré quelqu’un sur ta route ? Antigone : Non, personne. Créon : tu en es bien sur ? Antigone :Oui Créon :Alors tu vas rentrer chez toi ,te coucher,dire que tu es malade ,que tu ne pas sortie depuis hier. Ta nourrice dira comme toi. je vais disparaître ces hommes. Antigone : Pourquoi ? puisque vous savez bien que je recommencerai. Un silence .ils se regardent Créon :Pourquoi tu as tenté d’enterrer ton frère ? Antigone :doucement ,je le devais tout de même ,ce qu’on n’enterre pas errent éternellement sans jamais trouver de repos .Si mon frère était entré harassé ,d’une longue chasse ,je lui aurais enlevé ses chaussures je lui aurais préparé son lit…Polynice a achevé aujourd’hui sa chasse .Il rentre à la maison où mon père et ma mère ,et Etéocle aussi ,l’attendent .Il a le droit au repos Créon :C’étais un révolté un traître ,tu le savais. Antigone : c’était mon frère. Créon : tu avais entendu proclamer l’édit aux carrefours, tu savais lu les affiches sur les murs de la ville ? Antigone : oui ! Créon : tu savais le sort qui était promis à celui ,quel qu’il soit , qui oserait lui rendre les droit funèbres. Antigone : Oui. Créon : tu as peut-être cru que d’être la fille d’oeudipe, la fille de l’orgueil d’oeudipe, c’était assez pour être au dessus de la loi. Antigone : Non, je n’ai pas cru cela. Créon : la loi est d’abord faite pour toi Antigone, la loi est faite pour les filles des rois. Antigone : Si j’étais une servante entrain de faire sa vaisselle, quand j’ai entendu lire l’édit j’aurais essuyé l’eau grasse de mes bras et je serais sortie avec mon tablier pour aller enterrer mon frère Créon : ce n’est pas vrai Si tu avais été une servante tu n’aurais pas douté que tu allais mourir et tu serais restée à pleurer ton frère chez toi .seulement tu as pensé que tu étais de la race royale ma nièce et la fiancée de mon fils ,et que quoi qu’il arrive ,je n’oserais pas te faire mourir. Antigone : vous vous trompez, j’étais certaine que vous me feriez mourir au contraire.
Compréhension et langue:
1) Situez le passage dans l'œuvre. 2) Dans un bref paragraphe, présentez le dramaturge. 3) Comment appelle-t-on ce qui est écris en italique? A quoi servent-elles? 4) L'expression " l'un en face de l'autre " donne une idée sur un climat : d'amitié? De confrontation? De neutralité? Choisissez la bonne réponse. 5) Lequel des deux personnages parle le plus et pourquoi? 6) Quel argument Antigone présente-t-elle pour justifier son acte 7) Dans la phrase "Alors, écoute : tu vas ….." le terme "alors" annonce-t-il: une conclusion? Une conséquence? 8) Quel caractère d'Antigone est souligné dans cette scène? 9) Mettez au discours indirect la phrase suivante: « As-tu rencontré quelqu'un sur ta route?" demanda Créon. 10) Remplacez dans la scène une expression de l'obligation par une autre.
Sujet6 :
Antigone : court à Hémon, pardon pour notre dispute d’hier et pour tout. C’est moi qui avait tort .je te prie de me pardonner. Hémon : Nous aurons d’autres soirs, Antigone. Antigone : Peut être pas. Hémon : Et d’autre dispute aussi .c’est plein de disputes un bonheur. Antigone : un bonheur, oui …Ecoute Hémon. Hémon : oui Antigone : Ne ris pas ce matin, sois grave. Hémon : je suis grave Antigone : et serre moi plus fort que tu ne m’as jamais serrée .Que toute ta force s’imprime dans moi. Hémon : la de toute ma force. Antigone : c’est bon .écoute Hémon. Hémon : oui Antigone : Tu sais, je sais je l’aurais bien défendu contre tout . Hémon : Oui Antigone. Antigone : Oh ! je l’aurais serré si fort qu’il n’aurait jamais eu peur ni du soir qui vient ,ni de l’angoisse du plein soleil immobile,ni des ombres …..Notre garçon Hémon ! Hémon : Oui mon amour. Antigone : Et tu crois aussi, n’est ce pas que tu aurais eu une vraie femme ? Hémon : (la tient) Oui j ai une vraie femme. Antigone :dans un souffle , après un temps :et je voulais te dire que j’aurais été très fier d’être ta femme ta vraie femme ,sur qui tu aurais posé ta main le soir ,en t’essayant ,sans penser comme sur une chose bien à toi .(elle s’est détaché de lui et elle a pris un autre ton).Voila maintenant ,je vais te dire encore deux choses .Et quand je les aurais dites il faudra que tu sortes sans me questionner même s’il te paressait extraordinaire .même s’il te font de la peine jure le moi . Hémon : qui ce que tu veux me dire encore ? Antigone : jure-moi d’abord que tu sortiras sans rien dire .Sans même me regarder .si tu m’aimes jure le moi .c’est la dernière folie que tu auras à me passer. Hémon : je te le jure. Antigone : Merci Alors voila .Hier tu me demandais tout à l’heure pourquoi j’étais venue avec la robe d’Ismène, ce parfum et ce rouge a lèvres, j’étais bête .Je n’étais pas très sur que tu me désir vraiment et j’avais fais cela pour être comme les autres filles ,pour te donner envie a moi. Hémon : c’était pour cela !? Antigone :Oui,Et tu as ri et nous nous sommes disputés et mon caractère a été le plus fort ,je me suis sauvée .(elle ajoute plus bas)Mais j’étais venue chez moi pour que tu me prennes hier soir ,pour que je sois ta femme avant.(il recule, il va parler,elle crie )Tu m’as juré de ne pas me demander .Tu m’as juré .Hémon ,je t’en supplie .D’ailleurs ,je vais te dire je voulais être ta femme quand même parce que je t’aime comme cela ,moi ,est ce que je vais te faire de la peine O mon chérie,pardon que jamais ,jamais, je ne pourrai t’épouser,Hémon tu me l’as juré !sors. sors tout de suite sans rien dire .Si tu parles ,si tu fais un fais un seul pas vers moi ,je me jette par cette fenêtre .Je te le jure .Hémon .Je te le jure sur la tète du petit garçon que nous avons en tout les deux en rêve.,du seul petit garçon que j’aurais jamais. Pars maintenant, pars vite. Tu sauras demain, tu sauras tout à l’heure. S’il te plait, pars, Hémon .C’est tout ce que tu peux faire encore pour moi, si tu m’aimes (il est sorti .Elle reste sans bouger, le dos à la salle, puis elle referme la fenêtre, elle vient s’assoire sur sa petite chaise au milieu de la scène, et dit doucement comme étrangement apaisée).Voila c’et fini pour Hémon .Antigone.
Compréhension :
1-presentez l’auteur, le siècle, l’œuvre et le genre littéraire. 2-Situez l’extrait dans l’œuvre en résumant les événements le précédant. 3-Identifiez dans ce passage : a-le type d’échange. b-le type de rapport entre les personnages justifier par deux indices énonciatifs. 4-D’après les dimensions des répliques dites qui mène l’échange ?pourquoi monopolise-t-il la parole ? 5-Quel est le mode verbal dominant dans les répliques d’Antigone ? Quelle est la valeur de ce mode ? 6-Le discours d’Antigone est un peu mystérieux, mais croyez –vous qu’Hémon est conscient de la signification des paroles de sa fiancée ?justifiez votre réponse en vous appuyant sur les répliques d’Hémon. 7-Est-ce que ce passage est dramatique où bien déjà tragique ? 8-« Est serre moi plus fort que tu ne m’as jamais serré .Que toute ta force s’imprime en moi » Quelle est la figure de style exprimé dans cette phrase. Quel est le sentiment éprouvé par Antigone ? 9-Relevez deux anachronismes. 10-Quel sens donnez –vous à la dernière phrase ?
Sujet n7 :
Les gardes sont sortis, précédés par le petit page .Créon et Antigone sont seul face a face
Créon : as-tu parlé de ton projet Antigone : Non. Créon : As-tu rencontré quelqu’un sur ta route ? Antigone : Non, personne. Créon : tu en es bien sur ? Antigone :Oui Créon :Alors tu vas rentrer chez toi ,te coucher,dire que tu es malade ,que tu ne pas sortie depuis hier. Ta nourrice dira comme toi. je vais disparaître ces hommes. Antigone : Pourquoi ? puisque vous savez bien que je recommencerai. Un silence .ils se regardent Créon :Pourquoi tu as tenté d’enterrer ton frère ? Antigone :doucement ,je le devais tout de même ,ce qu’on n’enterre pas errent éternellement sans jamais trouver de repos .Si mon frère était entré harassé ,d’une longue chasse ,je lui aurais enlevé ses chaussures je lui aurais préparé son lit…Polynice a achevé aujourd’hui sa chasse .Il rentre à la maison où mon père et ma mère ,et Etéocle aussi ,l’attendent .Il a le droit au repos Créon :C’étais un révolté un traître ,tu le savais. Antigone : c’était mon frère. Créon : tu avais entendu proclamer l’édit aux carrefours, tu savais lu les affiches sur les murs de la ville ? Antigone : oui ! Créon : tu savais le sort qui était promis à celui ,quel qu’il soit , qui oserait lui rendre les droit funèbres. Antigone : Oui. Créon : tu as peut-être cru que d’être la fille d’oeudipe, la fille de l’orgueil d’oeudipe, c’était assez pour être au dessus de la loi. Antigone : Non, je n’ai pas cru cela. Créon : la loi est d’abord faite pour toi Antigone, la loi est faite pour les filles des rois. Antigone : Si j’étais une servante entrain de faire sa vaisselle, quand j’ai entendu lire l’édit j’aurais essuyé l’eau grasse de mes bras et je serais sortie avec mon tablier pour aller enterrer mon frère Créon : ce n’est pas vrai Si tu avais été une servante tu n’aurais pas douté que tu allais mourir et tu serais restée à pleurer ton frère chez toi .seulement tu as pensé que tu étais de la race royale ma nièce et la fiancée de mon fils ,et que quoi qu’il arrive ,je n’oserais pas te faire mourir. Antigone : vous vous trompez, j’étais certaine que vous me feriez mourir au contraire.
Antigone jean Anouilh
Compréhension :
1-Presentez l’auteur et l’œuvre (genre- sous genre -l’époque- le contexte historique -date de parution) 2—Relevez deux indices qui montre que le texte est de genre théâtrale 3-Quel est l’objet du discours entre les personnages ? 4-qui ce qui indique que ce passage est le début d’une scène. 5-Relevez dans le 6éme réplique d’Antigone deux arguments puis nommé leur type. 6-Antigone est consciente du danger qu’elle court et pourtant elle brave son oncle .Pourquoi ? 7-Pourquoi les réponses d’Antigone sont monosyllabiques ? 8-« Polynice a achevé aujourd’hui sa chasse .Il rentre à la maison, » quel est la figure de style exprimé dans le mot souligné. 9-Créon est un homme injuste relevez ce qui montre la crédibilité de ce jugement. 10-Quels sont les sentiments éprouvés envers Créon par Antigone ? 12-« tu as peut être cru que d’être la fille d’œdipe… » le mot souligné exprime : l’incertitude- le doute- la probabilité. 13-« c est un traître » affirme Créon. « C’était mon frère » répond Antigone .Quelles sont les deux conceptions qui s’affrontent dans cet échange. 14-La loi est d’abord faite pour les filles des rois .explique cette affirmation 15-Quelle est l’attitude adopté par Créon dans ce passage ?
Sujet n8 :
Examen régional de l’académie de Casablanca session de juin 2003.
Ismène : tu sais j’ai bien pensé, Antigone. Antigone : Oui. Ismène : j’ai bien pensé tu es folle. Antigone : Oui. Ismène : nous ne pouvons pas. Antigone, après un silence : Pourquoi ? Ismène : il va nous ferait mourir. Antigone : Bien sùr a chacun son rôle .lui il doit nous faire mourir, et nous nous devons enterrer notre frère .C’est comme cela ça a été distribué .Qu ce que tu veux que nous fassions ? Ismène : je ne veux pas mourir Antigone (doucement) : Moi aussi j’aurais bien réfléchi toute la nuit .Je suis l’aînée. Je réfléchi mieux que toi, c’est ce que te passe par la tête tout de suite, et tant pis, c’est une bêtise .Moi je suis plus pondéré .Je réfléchi. Antigone: Il y a des fois où il ne faut pas trop réfléchir. Ismène : Si, Antigone .D’abord c’est horrible, bien sùr, et j’ai pitié moi aussi de mon frère, mais je comprends un peu notre oncle. Antigone : Moi je ne veux pas comprendre un peu. Ismène : Il est le roi, il faut qu’il donne l’exemple. Antigone : Moi, je ne suis pas le roi .Il ne faut pas que je donne l’exemple,moi…Ce qui lui passe par la tète ,la petite Antigone la sale bête,l’entêté,la mauvaise , et puis on la met dans un trou .Et c’est bien fait pour elle .Elle n’avait qu’a ne pas désobéir. Ismène : Allez ! Allez…tes sourcils joints, ton regard droit devant toi et te voila lancée sans écouter personne .Ecoute –moi J’ai raison plus souvent que toi. Antigone :Je ne veux pas avoir raison. Ismène : essayer de comprendre un peu Antigone : Comprendre….vous n’avez que ce mot-là dans la bouche,tous ,depuis que je suis toute petite .Il fallait comprendre qu’on ne peut pas toucher l’eau ,à la belle eau fuyante et froide parce que cela mouille les dalles ,à la terre parce que cela tache les robes ,il fallait comprendre qu’on ne peut pas manger tout à la fois .donner tout ce qu’on a dans la poche au mendiant,courir dans le vent ! Comprendre toujours comprendre .Moi je ne veux pas comprendre .Je comprendrai quand je serai vieille .Si je deviens vieille. Pas maintenant.
Compréhension :
1- Présenter le dramaturge.
2- A quel genre littéraire appartient le texte ? Relevez deux indices pour justifier votre réponse.
3- Situez le passage dans l’œuvre dont il extrait
4- Antigone et Ismène partagent un secret .Lequel ?
5- « C’est comme cela ça était distribué » Distribué par qui ? quelle est l’attitude d’Antigone devant cette distribution ?
6- Contre quoi Antigone se révolte –t-elle dans la tirade allant de « comprendre » à « maintenant » .
7- Quels sont les traits de caractère dominant dans le personnage d’Antigone ? justifiez .
8- « il est plus fort que nous « pourquoi Ismène cède –t-elle à la force ?
9- La tonalité est dramatique ou bien déjà tragique?pourquoi ?
Expression Ecrite :
Vous traitez au choix ,l’un des deux sujets suivants :
-« je suis l’aîné je réfléchi mieux que toi » est ce que vous partagez le point de vue d’Ismène pourquoi ?
Question pour comprendre l’œuvre :
- Pourquoi le narrateur ne dort pas ?
- Ou le narrateur habite –t-il ?
- Pourquoi la maison a eu ce nom ?
- Qu’est ce qui montre qu’il s’agit de l’autobiographie ?
- Ou Apparu la tendance du narrateur au folklorique ?
- Que contient la boite a merveille ?
- Quel sentiment éprouvé par le narrateur envers le bain maure ?
- Dans quelle ville vit le narrateur ?
- Quel métier le père du narrateur exerce –t-il ?
- Montrer comment la mère du narrateur a tendance à la dramatisation ?
- Comment s’appelle le père du narrateur ? et sa mère ?
- Relevez le portrait de Lalla Aicha ?
- A quoi était consacré au msid ?
Sujet1 :
Lalla Aicha, une ancienne voisine vint nous rendre visite. Ma mère la reçut en se plaignant de ses maux tant physique que moraux .Elle affectait une voix faible de convalescente, s’étendait sur les souffrances de telle partie de son corps,serrait violemment des deux mains sa tète empaquetée dans un conseil,lui indiqua un fquih dans un quartier éloigné,dont les talismans font miracle. Je me tenais timide et silencieux dans mon coin. La visiteuse remarqua la pâleur de mon visage. –qu’as-t-il ton fils ?demanda –t-elle Et ma mère de répondre : -Les yeux du monde sont si mauvais ,le regard des envieux a éteint l’éclat de ce visage qui évoquait un bouquets de roses
Compréhension:
1) Présentez brièvement l'auteur et son livre.
2) Quels sont les personnages de ce passage? Quelle relation y a –t- il entre eux?
3) Quel sentiment le narrateur éprouve-t-il à l'égard de Lalla Aicha ? Relevez des mots ou expressions qui le montrent.
4) Comment trouvez-vous le portrait de cette femme, dans le dernier paragraphe ?
5) A quoi la mère attribue-t-elle ses maux et ceux de son fils?
6) Quels sont les deux figures de style employés dans l'énoncé suivant:"ses joues qui situaient le carmin? Et de ses yeux aux longs cils, noirs comme les ailes du corbeau"?
7) Que lui propose Lalla Aicha comme remède?
8) Dans le dernier paragraphe est-ce le personnage ou l'auteur qui parle? Justifiez votre réponse.
9) Relevez quelques mots arabes dans le texte. Pourquoi l'auteur emploie-t-il ces mots?
10) A travers ce passage qu'est ce que l'auteur critique –t il ?
2) Quels sont les personnages de ce passage? Quelle relation y a –t- il entre eux?
3) Quel sentiment le narrateur éprouve-t-il à l'égard de Lalla Aicha ? Relevez des mots ou expressions qui le montrent.
4) Comment trouvez-vous le portrait de cette femme, dans le dernier paragraphe ?
5) A quoi la mère attribue-t-elle ses maux et ceux de son fils?
6) Quels sont les deux figures de style employés dans l'énoncé suivant:"ses joues qui situaient le carmin? Et de ses yeux aux longs cils, noirs comme les ailes du corbeau"?
7) Que lui propose Lalla Aicha comme remède?
8) Dans le dernier paragraphe est-ce le personnage ou l'auteur qui parle? Justifiez votre réponse.
9) Relevez quelques mots arabes dans le texte. Pourquoi l'auteur emploie-t-il ces mots?
10) A travers ce passage qu'est ce que l'auteur critique –t il ?
SUJET2 :
*Passage 2: (Le déjeuner fini, j'allai m'asseoir dans l'escalier …en jouant sur la terrasse) Ch. VIII p : 156 / 158
Compréhension:
1) Relevez des indices qui montrent que ce passage est extrait d'une autobiographie.
2) Distinguez dans le passage le récit d'un souvenir passé et le commentaire fait par l'auteur.
3) Quels sont les personnages dans ce passage?
4) Qu'est ce qui fait rire les parents?
5) Relevez quatre mots appartenant au champ lexical des fleurs, et quatre mots appartenant au champ lexical des bijoux.
6) Quel est l'effet des rires des parents sur l'enfant?
7) Est-ce que les bijoux ont, pour le narrateur, une valeur matérielle ? Expliquez.
8) Y a-t-il une différence entre les fleurs et les bijoux pour l'enfant?
9) Qu'est ce que le narrateur reproche aux grandes personnes?
10) Quelle figure de style l'auteur emploie-t-il dans l'énoncé suivant :" les marguerites dodues qui offrent au soleil leurs cœurs d'or"?
11) Le mot "souci" est polysémique. Quelle est sa signification dans le texte? Cherchez une autre signification courante de ce mot?
2) Distinguez dans le passage le récit d'un souvenir passé et le commentaire fait par l'auteur.
3) Quels sont les personnages dans ce passage?
4) Qu'est ce qui fait rire les parents?
5) Relevez quatre mots appartenant au champ lexical des fleurs, et quatre mots appartenant au champ lexical des bijoux.
6) Quel est l'effet des rires des parents sur l'enfant?
7) Est-ce que les bijoux ont, pour le narrateur, une valeur matérielle ? Expliquez.
8) Y a-t-il une différence entre les fleurs et les bijoux pour l'enfant?
9) Qu'est ce que le narrateur reproche aux grandes personnes?
10) Quelle figure de style l'auteur emploie-t-il dans l'énoncé suivant :" les marguerites dodues qui offrent au soleil leurs cœurs d'or"?
11) Le mot "souci" est polysémique. Quelle est sa signification dans le texte? Cherchez une autre signification courante de ce mot?
SUJET3
Le panier de Sidi El Arafi rappelait ma Boîte a Merveilles; Il connaissait Ie « secret». Bien sûr, tout Ie monde disait qu'il était très savant. Un vrai savant doit nécessairement posséder une boîte a merveilles.
Ie panier de Sidi EI Arafi rappelait ma Boite à Merveilles. II connaissait Ie « secret ". Bien sûr, tout le monde disait qu’il était très savant. Un vrai savant doit nécessairement posséder une Boite à Merveilles.
Je comprenais maintenant. Malgré sa cécité, il était gai et de caractère paisible. II ne voyait pas Ie soleil, les fleurs et les oiseaux, mais sa nuit s’animait parfois de la joie des personnages que chaque objet de son panier pouvait évoquer. Je tendis moi aussi la main pour toucher les menus objets. Un regard de ma mère arrêta mon geste.
Sidi EI Arafi récita a voix basse une longue prière. La main, les doigts écartés, planait sur Ie contenu du panier comme un oiseau qui s'apprête a se poser dans son nid.
II s'arrêta et s'adressant a nous il dit :
- Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile I 'avenir. L’avenir appartient à Dieu, I'omnipotent .Ces coquillages et ces amulettes m'aident a sentir vos peines, vous rapprochent de mon coeur. Quand je vous parlerai, c'est mon coeur que vous entendrez. Sidi Mohammed, n'est-ce pasla Ie nom de l'enfant qui vous accompagne ?
- Qui, répondit ma mère d'une voix timide.
Le voyant reprit :
- Sidi Mohammed sait que c'est vrai ce que je vous dis. Un enfant pur fait partie encore des légions angéliques, ces êtres de lumière. La vérité étant lumière ne peut lui échapper ... Approche, Sidi Mohammed, plonge ta main dans ce panier et saisis .in objet sans Ie voir.
Je suivis a la lettre ce qu'il m'ordonna de faire. ' boule de verre, de la grosseur d’un oeuf, se logea dans Ie creux de ma main. Elle était agréable au toucher et d'une couleur aquatique. Je la regardai avant de la lui remettre. Dans sa masse transparente brillait une grosse bulle d'air. De minuscules satellites menaient une ronde autour de cet astre.
Les doigts de Sidi El Arafi caressèrent longtemps la boule de verre. Il ne disait rien. Sa figure devint grave. Il parla enfin lentement, détachant chaque syllabe.
- Ecoute, enfant de bon augure et souviens-toi. Le diamant s'appelle, dans Ie langage des connaisseurs, l'orphelin, Ie solitaire parce qu'il est rare et qu1aucune autre pierre ne peut rivaliser avec lui en dureté et en beauté. Chaque homme peut s'appeler comme Ie diamant, l'orphelin ou Ie solitaire. Désormais, ne sois plus triste. Si les hommes t’abandonnent, regarde en dedans de toi. Me comprends-tu bien, fils? Que de merveilles, que de merveilles recèle ton coeur! Quand tu oublies de contempler tes trésors, ta santé en souffre et tu deviens débile. Regarde la boule que tu viens de me remettre. A l'intérieur de cette masse transparente, il y a l'image du soleil!. La elle est a l'abri de toute souillure, la elle est inaccessible a tout ce qui n'est pas .lumière. Sois comme cette image, tu triompheras de tous les obstacles. Dieu te bénisse, mon enfant! Dieu te bénisse ! Approche ton front de mes lèvres.
Il m'embrassa sur Ie front. Ensuite, nous récitâmes a haute voix, tous les deux, une courte prière.
L'émotion m'étranglait. Mes yeux se remplirent de larmes. Je nageais dans la pure félicitée.
Ie panier de Sidi EI Arafi rappelait ma Boite à Merveilles. II connaissait Ie « secret ". Bien sûr, tout le monde disait qu’il était très savant. Un vrai savant doit nécessairement posséder une Boite à Merveilles.
Je comprenais maintenant. Malgré sa cécité, il était gai et de caractère paisible. II ne voyait pas Ie soleil, les fleurs et les oiseaux, mais sa nuit s’animait parfois de la joie des personnages que chaque objet de son panier pouvait évoquer. Je tendis moi aussi la main pour toucher les menus objets. Un regard de ma mère arrêta mon geste.
Sidi EI Arafi récita a voix basse une longue prière. La main, les doigts écartés, planait sur Ie contenu du panier comme un oiseau qui s'apprête a se poser dans son nid.
II s'arrêta et s'adressant a nous il dit :
- Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile I 'avenir. L’avenir appartient à Dieu, I'omnipotent .Ces coquillages et ces amulettes m'aident a sentir vos peines, vous rapprochent de mon coeur. Quand je vous parlerai, c'est mon coeur que vous entendrez. Sidi Mohammed, n'est-ce pas
- Qui, répondit ma mère d'une voix timide.
Le voyant reprit :
- Sidi Mohammed sait que c'est vrai ce que je vous dis. Un enfant pur fait partie encore des légions angéliques, ces êtres de lumière. La vérité étant lumière ne peut lui échapper ... Approche, Sidi Mohammed, plonge ta main dans ce panier et saisis .in objet sans Ie voir.
Je suivis a la lettre ce qu'il m'ordonna de faire. ' boule de verre, de la grosseur d’un oeuf, se logea dans Ie creux de ma main. Elle était agréable au toucher et d'une couleur aquatique. Je la regardai avant de la lui remettre. Dans sa masse transparente brillait une grosse bulle d'air. De minuscules satellites menaient une ronde autour de cet astre.
Les doigts de Sidi El Arafi caressèrent longtemps la boule de verre. Il ne disait rien. Sa figure devint grave. Il parla enfin lentement, détachant chaque syllabe.
- Ecoute, enfant de bon augure et souviens-toi. Le diamant s'appelle, dans Ie langage des connaisseurs, l'orphelin, Ie solitaire parce qu'il est rare et qu1aucune autre pierre ne peut rivaliser avec lui en dureté et en beauté. Chaque homme peut s'appeler comme Ie diamant, l'orphelin ou Ie solitaire. Désormais, ne sois plus triste. Si les hommes t’abandonnent, regarde en dedans de toi. Me comprends-tu bien, fils? Que de merveilles, que de merveilles recèle ton coeur! Quand tu oublies de contempler tes trésors, ta santé en souffre et tu deviens débile. Regarde la boule que tu viens de me remettre. A l'intérieur de cette masse transparente, il y a l'image du soleil!. La elle est a l'abri de toute souillure, la elle est inaccessible a tout ce qui n'est pas .lumière. Sois comme cette image, tu triompheras de tous les obstacles. Dieu te bénisse, mon enfant! Dieu te bénisse ! Approche ton front de mes lèvres.
Il m'embrassa sur Ie front. Ensuite, nous récitâmes a haute voix, tous les deux, une courte prière.
L'émotion m'étranglait. Mes yeux se remplirent de larmes. Je nageais dans la pure félicitée.
Questions
1. Situez l’extrait proposé par rapport à ce qui précède ?
2. Dans quel genre d’écrit s’inscrit le texte ? Justifiez votre réponse.
3. En quoi le panier de Sidi el Arafi rappelait-il la boîte à Merveilles ?
4. « Un vrai savant.. ;;
A. Analysez la phrase.
B. Donnez la valeur du présent.
B. Donnez la valeur du présent.
5. Repérez à partir du texte ce qui montre l’autorité de Lalla Zoubida envers son fils.
6. En quelles paroles communique Sidi El Arafi ? Pourquoi ?
7. Pourquoi le narrateur rapporte les paroles du voyant au discours direct cit est il donc question ? Justifiez ?
8. De quel type de récit est-il donc question ?
9. Repérez un passage où le « je» renvoie au narrateur adulte..
10. Transposez la phrase suivante : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent. »
A. au discours indirect.
B. au discours indirect libre.
B. au discours indirect libre.
11. Repérez quatre indices relatifs à la prédiction.
12. Où réside le savoir de Sidi el Arafi ?
13. Comment expliquez vous la clôture du passage : « mes yeux se remplirent de larmes. Je nageais dans la pure félicitée. »
14. Que constitue la visite du voyant pour Sidi Mohammed.
15. Quel message Ahmed Sefrioui cherche t-il à transmettre à travers ce texte ?
16. Relever à partir du texte : Une métaphore, Une gradation,comparaison
LE DERNIER JOUR d’UN CONDAMNE
Sujet1 :
Cependant la charrette avançait. A chaque pas qu’elle faisait, la foule se démolissait derrière elle, et je la voyais de mes yeux égarés qui s’allaient reformer plus loin sur d’autres points de mon passage.
En entrant sur le Pont Au Change, je jetai par hasard les yeux à droite en arrière. Mon regard s’arrêta sur l’autre quai, au-dessus des maisons, à une tour noire, isolée, hérissée de sculptures, au sommet de laquelle
5.je voyais deux monstres de pierre assis de profil. […]
Vers le milieu de ce Pont au Change, si large et si encombré que nous cheminions à grand-peine, l’horreur me prit violemment. Je craignis de défaillir, dernière vanité !
Alors je m’étourdis moi-même pour être aveugle et pour être sourd à tout, excepté au prêtre, dont j’entendais à peine les paroles, entrecoupées de rumeurs.
10. Je pris le crucifix et je le baisai.
En entrant sur le Pont Au Change, je jetai par hasard les yeux à droite en arrière. Mon regard s’arrêta sur l’autre quai, au-dessus des maisons, à une tour noire, isolée, hérissée de sculptures, au sommet de laquelle
5.je voyais deux monstres de pierre assis de profil. […]
Vers le milieu de ce Pont au Change, si large et si encombré que nous cheminions à grand-peine, l’horreur me prit violemment. Je craignis de défaillir, dernière vanité !
Alors je m’étourdis moi-même pour être aveugle et pour être sourd à tout, excepté au prêtre, dont j’entendais à peine les paroles, entrecoupées de rumeurs.
10. Je pris le crucifix et je le baisai.
- Ayez pitié de moi, dis-je, ô mon Dieu ! – Et je tâchai de m’abîmer dans cette pensée.
Mais chaque cahot de la dure charrette me secouait. Puis tout à coup je me sentis un grand froid. La pluie avait traversé mes vêtements, et mouillait la peau de ma tête à travers mes cheveux coupés et courts.
- Vous tremblez de froid, mon fils ? me demanda le prêtre.
- Oui, répondis-je
16.Hélas ! pas seulement de froid.
Au détour du pont, des femmes me plaignirent d’être si jeune.
Nous prîmes le fatal quai. Je commençais à ne plus voir, à ne plus entendre. Toutes ces voix, toutes ces têtes aux fenêtres, aux portes, aux grilles des boutiques, aux branches des lanternes : ces spectateurs
20.avides et cruels ; cette foule où tous me connaissaient et où je ne connaissais personne ; cette route pavée et murée de visages humains… J’étais ivre, stupide, insensé. C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous.
Je vacillais donc sur le banc, ne prêtant même plus d’attention au prêtre et au crucifix.
Dans le tumulte qui m’enveloppait, je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des 25.plaintes, les voix du bruit ; tout cela était une rumeur qui résonnait dans ma tête comme dans un écho de cuivre.
Mes yeux lisaient machinalement les enseignes des boutiques.
Une fois, l’étrange curiosité me prit de tourner la tête et de regarder vers quoi j’avançais. C’était une dernière bravade de l’intelligence. Mais le corps ne voulut pas : ma nuque resta paralysée et d’avance
30.comme morte.
J’entrevis seulement de côté, à ma gauche, au-delà de la rivière, la tour de Notre-Dame, qui, vue de là, cachait l’autre. […]
Et là la charrette allait, allait, et les boutiques passaient, et les enseignes se succédaient, écrites, peintes, dorées, et la populace riait et trépignait dans la boue, et je me laissais aller, comme à leurs rêves ceux qui 35.sont endormis.
Tout à coup la série des boutiques qui occupait mes yeux se coupa à l’angle de la place : la voix de la foule devint plus vaste, plus glapissante, plus joyeuse encore ; la charrette s’arrêta subitement, et je faillis tomber la face sur les planches
Au détour du pont, des femmes me plaignirent d’être si jeune.
Nous prîmes le fatal quai. Je commençais à ne plus voir, à ne plus entendre. Toutes ces voix, toutes ces têtes aux fenêtres, aux portes, aux grilles des boutiques, aux branches des lanternes : ces spectateurs
20.avides et cruels ; cette foule où tous me connaissaient et où je ne connaissais personne ; cette route pavée et murée de visages humains… J’étais ivre, stupide, insensé. C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous.
Je vacillais donc sur le banc, ne prêtant même plus d’attention au prêtre et au crucifix.
Dans le tumulte qui m’enveloppait, je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des 25.plaintes, les voix du bruit ; tout cela était une rumeur qui résonnait dans ma tête comme dans un écho de cuivre.
Mes yeux lisaient machinalement les enseignes des boutiques.
Une fois, l’étrange curiosité me prit de tourner la tête et de regarder vers quoi j’avançais. C’était une dernière bravade de l’intelligence. Mais le corps ne voulut pas : ma nuque resta paralysée et d’avance
30.comme morte.
J’entrevis seulement de côté, à ma gauche, au-delà de la rivière, la tour de Notre-Dame, qui, vue de là, cachait l’autre. […]
Et là la charrette allait, allait, et les boutiques passaient, et les enseignes se succédaient, écrites, peintes, dorées, et la populace riait et trépignait dans la boue, et je me laissais aller, comme à leurs rêves ceux qui 35.sont endormis.
Tout à coup la série des boutiques qui occupait mes yeux se coupa à l’angle de la place : la voix de la foule devint plus vaste, plus glapissante, plus joyeuse encore ; la charrette s’arrêta subitement, et je faillis tomber la face sur les planches
Questions
1-A quelle forme de discours appartient ce texte ? Justifiez votre réponse.
B. Retracez, en relevant des indices de lieu, le parcours de la charrette du début jusqu’à la fin du texte.
c. Quels éléments du décor marquent symboliquement le destin du condamné ?
3. Expliquez l’expression « le fatal quai » (l. 17).
4. De la ligne 17 à la ligne 26 :
- relevez les mots qui appartiennent au champ lexical du bruit.
- Pourquoi insiste-t-on sur le bruit dans ce passage ?
5. « Mais chaque cahot de la dure charrette me secouait. Puis tout à coup je me sentis un grand froid. La pluie avait traversé mes vêtements, et mouillait la peau de ma tête à travers mes cheveux coupés et courts. » (l. 12-13)
- Quels sont les temps verbaux que l’on trouve dans ce passage ?
- Justifiez l’emploi de chaque d’eux.
- Le narrateur
7. Relevez quelques pronoms personnels. A quelle personne la narration est-elle faite ?
8. Pour raconter cette scène, quel type de focalisation est adopté ? Relevez dans les trois premiers paragraphes des indices qui vous permettent de justifier votre réponse.
9. Expliquer le sens du verbe « défaillir » (l. 7)
10. « ma nuque resta paralysée et d’avance comme morte. »(l. 29-30) : expliquez le sens de cette phrase.
b. Quelle est la spécificité de ces adjectifs ?
Sujet2
Examen Normalisé Régional de la langue française. :
1ière Année du cycle du Baccalauréat.
-Académie Souss Massa Draa..
-Toutes les sections.
Texte de départ
1ière Année du cycle du Baccalauréat.
-Académie Souss Massa Draa..
-Toutes les sections.
Texte de départ
Il est dix heures.
Ô ma pauvre petite fille ! Encore six heures, et je serai mort ! Je serai quelque chose d’immonde qui traînera sur la table froide des amphithéâtres1 ; une tête qu’on moulera d’un côté, un tronc qu’on disséquera de l’autre ; puis de ce qui restera, on en mettra plein une bière2, et le tout ira à Clamart.
Voilà ce qu’ils vont faire de ton père, ces hommes dont aucun ne me hait, qui tous me plaignent et tous pourraient me sauver. Ils vont me tuer. Comprends-tu cela, Marie ? Me tuer de sang-froid, en cérémonie, pour le bien de la chose ! Ah ! Grand Dieu !
Pauvre petite ! Ton père qui t’aimait tant, ton père qui baisait ton petit cou blanc et parfumé, qui passait la main sans cesse dans les boucles de tes cheveux comme sur de la soie, qui prenait ton joli visage rond dans sa main, qui te faisait sauter sur ses genoux, et le soir joignait tes deux petites mains pour prier Dieu !
Qui est-ce qui te fera tout cela maintenant ? Qui est-ce qui t’aimera ? Tous les enfants de ton âge auront des pères, excepté toi. Comment te déshabitueras-tu, mon enfant, du Jour de l’An, des étrennes, des beaux joujoux, des bonbons et des baisers ? – Comment te déshabitueras-tu, malheureuse orpheline, de boire et de manger ?
Oh ! Si ces jurés l’avaient vue, au moins, ma jolie petite Marie ! Ils auraient compris qu’il ne faut pas tuer le père d’un enfant de trois ans.
Et quand elle sera grande, si elle va jusque-là, que deviendra-t-elle ? Son père sera un des souvenirs du peuple de Paris. Elle rougira de moi et de mon nom ; elle sera méprisée, repoussée, vile à cause de moi, de moi qui l’aime de toutes les tendresses de mon cœur. Ô ma petite Marie bien-aimée ! Est-il bien vrai que tu auras honte et horreur de moi ? Misérable ! Quel crime j’ai commis, et quel crime je fais commettre à la société !
VICTOR HUGO, Le Dernier Jour d’un condamné, (Folio classique, pp101-102).
Ô ma pauvre petite fille ! Encore six heures, et je serai mort ! Je serai quelque chose d’immonde qui traînera sur la table froide des amphithéâtres1 ; une tête qu’on moulera d’un côté, un tronc qu’on disséquera de l’autre ; puis de ce qui restera, on en mettra plein une bière2, et le tout ira à Clamart.
Voilà ce qu’ils vont faire de ton père, ces hommes dont aucun ne me hait, qui tous me plaignent et tous pourraient me sauver. Ils vont me tuer. Comprends-tu cela, Marie ? Me tuer de sang-froid, en cérémonie, pour le bien de la chose ! Ah ! Grand Dieu !
Pauvre petite ! Ton père qui t’aimait tant, ton père qui baisait ton petit cou blanc et parfumé, qui passait la main sans cesse dans les boucles de tes cheveux comme sur de la soie, qui prenait ton joli visage rond dans sa main, qui te faisait sauter sur ses genoux, et le soir joignait tes deux petites mains pour prier Dieu !
Qui est-ce qui te fera tout cela maintenant ? Qui est-ce qui t’aimera ? Tous les enfants de ton âge auront des pères, excepté toi. Comment te déshabitueras-tu, mon enfant, du Jour de l’An, des étrennes, des beaux joujoux, des bonbons et des baisers ? – Comment te déshabitueras-tu, malheureuse orpheline, de boire et de manger ?
Oh ! Si ces jurés l’avaient vue, au moins, ma jolie petite Marie ! Ils auraient compris qu’il ne faut pas tuer le père d’un enfant de trois ans.
Et quand elle sera grande, si elle va jusque-là, que deviendra-t-elle ? Son père sera un des souvenirs du peuple de Paris. Elle rougira de moi et de mon nom ; elle sera méprisée, repoussée, vile à cause de moi, de moi qui l’aime de toutes les tendresses de mon cœur. Ô ma petite Marie bien-aimée ! Est-il bien vrai que tu auras honte et horreur de moi ? Misérable ! Quel crime j’ai commis, et quel crime je fais commettre à la société !
VICTOR HUGO, Le Dernier Jour d’un condamné, (Folio classique, pp101-102).
*Compréhension : (
1- Situez le passage dans l’œuvre. (1 pt ).
2- a- Qui est le narrateur dans ce texte ? (0.5 pt )
b- Justifiez votre réponse en relevant un élément du texte. (0.5 pt )
3- Quel indice montre que ce texte s’apparente à un journal intime ? (1 pt ).
4- a- Comment le narrateur se d écrit- il au début du texte ? (1 pt ).
b- Quel effet cherche- il à produire sur le lecteur par cette description ? (1 pt ).
5- Comment le narrateur évoque –t- il son passé ? (1 pt ).
6- Relevez dans le texte a- Deux mots ou expression appartenant au champ lexical de l’amour. (0.5 pt )
b- Deux mots ou expression appartenant au champ lexical de la mort. (0.5 pt )
7- a- A qui le narrateur s’adresse-t-il dans ce texte ? (0.5 pt ) b- Pourquoi (1 pt ).
8- Le texte a : a- Une visée argumentative. b- Une visée informative. c- Une visée descriptive.
Recopiez la bonne réponse. Justifiez- la. (1.5 pt ).
2- a- Qui est le narrateur dans ce texte ? (
b- Justifiez votre réponse en relevant un élément du texte. (
3- Quel indice montre que ce texte s’apparente à un journal intime ? (
4- a- Comment le narrateur se d écrit- il au début du texte ? (
b- Quel effet cherche- il à produire sur le lecteur par cette description ? (
5- Comment le narrateur évoque –t- il son passé ? (
6- Relevez dans le texte a- Deux mots ou expression appartenant au champ lexical de l’amour. (
b- Deux mots ou expression appartenant au champ lexical de la mort. (
7- a- A qui le narrateur s’adresse-t-il dans ce texte ? (
8- Le texte a : a- Une visée argumentative. b- Une visée informative. c- Une visée descriptive.
Recopiez la bonne réponse. Justifiez- la. (
*Production Ecrite : (10 pts )
L’enfance évoque pour certains un bon souvenir et pour d’autres une triste période. A la quelle des deux catégories (enfance heureuse/ enfance malheureuse) appartenez- vous ?
Rédigez un texte dans lequel vous porterez un jugement sur votre enfance
Rédigez un texte dans lequel vous porterez un jugement sur votre enfance
Sujet n3 :
Il singulier que je pense sans cesse au roi .J’ai beau faire, beau secouer la tête, j’ai une voix dans l’oreille qui me dit toujours : -Il y a dans cette même ville,à cette même heure ,et pas bien loin d’ici ,dans un autre palais,un homme qui a aussi des gardes à toutes ses portes ,un homme unique comme toi dans le peuple ,avec cette différence qu’il est aussi haut que tu es bas .Sa vie entière,minute par minute ,n’est que gloire ,grandeur,délices,enivrement .Tout est autour de lui amour ,respect,vénération .Les voix les plus hautes deviennent basses en lui parlant et les fronts les plus fiers ploient. Il n’a que de la soie et de l’or sous les yeux .A cette heure, il tien quelques conseilles de ministres où tous de son avis ,ou songe à la chasse de demain ,au bal de ce soir ,sur la fête viendra à l’heure , et laissant à d’autres le travail de ses plaisirs .Et bien !cet homme est de chair et d’os comme toi !Et pour qu’à l’instant même l’horrible échafaud s’écroulât,pour que tout le fut rendu ,vie,liberté,fortune ,famille,il suffirait qu’il écrivit avec cette plume les sept lettres de son nom au bas d’un morceau de papier,ou même que son carrosse rencontrât ta charrette !Et il est bon ,et il ne demanderait pas mieux peut- être, et il n’en sera rien !
Compréhension :
1-Presentez l’auteur. 2- Situez le passage dans l’œuvre 3-où le personnage narrateur se trouve –t-il ? 4-A-t-il encore de l’espoir d’être sauvé ? En quoi consiste cet espoir ? 5-Pourquoi l’auteur procède –t-il à une comparaison entre le roi et le prisonnier ? 6- Relevez du texte une figure de style d’analogie et une autre d’opposition. 7-Quelle est la visée de l’auteur, à travers ce passage. ? 8-Quelle est la tonalité dominante dans ce passage ? 9-Pourquoi l’auteur a –t-il choisi cette tonalité ? 10-Le narrateur loue la grandeur du roi ; relevez ce qui montre.